D'abord, je suis allée mouiller à La Playita. Puis, le jour suivant, j'ai dû faire le tour de la presqu'île pour me trouver un coin à Las Brisas de Amador. La météo annonçait un épisode de très grosses vagues rendant le mouillage impraticable. A midi déjà, une houle d'environ 1m50 entrait dans la baie. Impressionnant et dangereux. Ces grosses vagues sont le résultat de très gros coups de vent au sud du Pacifique: on dirait que je suis arrivée à temps !
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Un orage se pépare sur Las Brisas de Amador |
Pour aller à terre depuis ce grand mouillage de Las Brisas de Amador, c'est toujours tout une aventure. C'est même devenu pire car le ponton délabré, équipé de son petit youyou rouge plein d'eau et relié par un va-et-vient à la terre, eh bien ce ponton tombe en décrépitude. Il ne reste plus qu'un vague bout de contreplaqué entouré de fers rouillés.
Résultat: les aller-retour à terre sont limités au minimum, mais cela ne fait rien, car au programme ces jours nous avons:
dormir; dormir; dormir;
boire des sodas glacés;
manger des maracujas, de la papaye et de la salade bien fraîche;
ranger le bateau;
Et demain, histoire de perfectionner ma technique de mouillage en solo, je vais retourner à Playita - cela sera plus facile pour embarquer l'adviser et les line handlers.
Quand à vous raconter la remontée de l'Amérique du Sud... pour l'instant c'est confus. Avons-nous vraiment fait ces 2880 milles, vécu ces nuits d'orage angoissantes, pris ces bouts de pêche dans le safran, bataillé pour avancer dans 3 noeuds de vent, vu ces dizaines de dauphins sauter (enfin!!! quel bonheur !) à 50 milles de Panama ? C'est bien à nous que tout cela est arrivé ?!
Alors oui, je vous le raconterai. Dans quelques jours. Le temps de laisser décanter.
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