A Santa Cruz, nous n’avons presque pas
visité l’île. Par manque de temps, parce que nous voulions surtout profiter de
la ville et par flemme, nous n’avons pas fait les touristes avec autant
d’assiduité qu’à San Cristobal. Cela nous a fait du bien d’observer une jolie
ville, cela nous a plu de regarder les matchs de volley qui réunissent une
cinquantaine de personnes le soir, sur le port et nous avons aimé marcher de
nuit dans les rues pleine d’activités.
Nous nous sommes tout de même rendues dans
un des lieux touristiques de l’île, un magnifique must que nous avons choisi parce qu’il était accessible à pied et
gratuitement. Nous voilà donc en route vers la plage Tortuga Bay, réputée pour être une immense étendue de sable fin et
blanc. Pour y aller, il faut prendre une rue qui part vers la gauche de la
ville et marcher un bon moment. Un magasin de plongée annonce sur un petit
tableau noir : “2.5 km, keep walking !”,
avec un joli smiley. Cela nous fait penser à Aveline : Ne crois pas que tu t’es trompé de chemin quand tu n’es pas allé assez
loin.
Après une montée d’escaliers taillés dans
la pierre, nous nous inscrivons sur le registre d’une petite cabane occupée par
deux rangers. Et puis, c’est un long chemin de pierre qui monte et qui descend
parmi la végétation aride. Il ressemble à celui de San Cristobal après l’Interpretation Center.
A l’aller, il ne
fait pas trop chaud et la balade est vraiment jolie. Au bout de trois quarts
d’heure, nous arrivons sur une immense plage de sable blanc. On ne nous avait
pas menti ; c’est magnifique. Nous enlevons nos grosses baskets pour marcher
avec délice sur le sable. De nombreux iguanes se traînent sur la plage. On
dirait des dragons sans ailes. Ils se laissent approcher et certains prennent
même la pose pour la photo !
A bord de l’océan, le sable est si lisse
qu’une fine pellicule d’eau fait effet miroir et reflète les nuages au-dessus
de nos têtes.
Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi beau. L’océan est paré d’un joli dégradé de bleus, en passant du turquoise au bleu marine.
Nous nous y arrêterions bien volontiers, mais les rangers nous ont prévenu que les vagues étaient trop fortes et qu’il nous fallait aller jusqu’au bout de la plage pour pouvoir nous baigner en toute tranquillité. Nous marchons donc encore une quinzaine de minutes les pieds barbotant dans l’eau avant de nous trouver face à un immense groupe de touristes qui quitte la plage. “Cela fera tout ce monde de moins pour nous marcher dessus !”me dis-je. Nous quittons le bord de l’eau pour passer entre quelques buissons et nous retrouver... au paradis. Un paradis un peu peuplé, mais tant pis, c’est le prix à payer. Je vais vite me rafraîchir dans l’eau et je suis étonnée de voir à quel point la plage descend en pente douce. A cent mètres du bord, l’eau m’arrive encore au ventre. C’est comme une piscine, mais en mille fois plus beau et avec des pélicans qui frôlent l’eau à quelques mètres des nageurs.
Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi beau. L’océan est paré d’un joli dégradé de bleus, en passant du turquoise au bleu marine.
Nous nous y arrêterions bien volontiers, mais les rangers nous ont prévenu que les vagues étaient trop fortes et qu’il nous fallait aller jusqu’au bout de la plage pour pouvoir nous baigner en toute tranquillité. Nous marchons donc encore une quinzaine de minutes les pieds barbotant dans l’eau avant de nous trouver face à un immense groupe de touristes qui quitte la plage. “Cela fera tout ce monde de moins pour nous marcher dessus !”me dis-je. Nous quittons le bord de l’eau pour passer entre quelques buissons et nous retrouver... au paradis. Un paradis un peu peuplé, mais tant pis, c’est le prix à payer. Je vais vite me rafraîchir dans l’eau et je suis étonnée de voir à quel point la plage descend en pente douce. A cent mètres du bord, l’eau m’arrive encore au ventre. C’est comme une piscine, mais en mille fois plus beau et avec des pélicans qui frôlent l’eau à quelques mètres des nageurs.
Nous passons quelques heures à nous
reposer. Joya en profite pour lire et moi pour écrire des cartes postales. Nous
nous relaxons, tout simplement. Nous n’avons pas l’habitude de prendre le temps.
Normalement, nous courons d’un endroit à l’autre avec un programme précis, mais pas cette fois. Cette fois, nous profitons des Galapagos comme on nous les vante dans les agences de voyage. Nous passons quelques heures sur la plus belle plage du monde, sur le plus bel archipel du monde.
Normalement, nous courons d’un endroit à l’autre avec un programme précis, mais pas cette fois. Cette fois, nous profitons des Galapagos comme on nous les vante dans les agences de voyage. Nous passons quelques heures sur la plus belle plage du monde, sur le plus bel archipel du monde.
Salut,
RépondreSupprimerJe ne savais pas que Mary Poppins était du voyage! Effectivement "estupendo ce dégradé de bleu, c'st magnifique! Continuez à vous emplir de magnifiques souvenirs! Bonne continuation! Bises à toutes les 2. Anne.