dimanche 22 décembre 2013

Journées bien remplies

Je ne vous ai pas raconté beaucoup de choses, ces deniers temps. C'est que j'ai été très occupée.
Mardi, je me suis soudain aperçu que le tableau arrière de Ernestine s'était déjà pratiquement décollé du boudin de droite. Et ça, c'est une catastrophe. La fin de l'annexe. Car c'est une avarie irréparable. Et il faut savoir que sans annexe, la vie est impossible lorsqu'on est au mouillage: je ne vais pas nager jusqu'au bord!

J'ai donc cherché en urgence une annexe de remplacement: d'abord éplucher les catalogues puis visiter, à pied - car je n'osais utiliser Ernestine qu'un strict minimum - , les 2 shipschandlers de l'île .
Aujourd'hui j'ai la joie de vous annoncer que Sir Ernest a un nouveau dinghy, beaucoup plus grand, une nouvelle Ernestine. J'ai bien failli l'appeler Ernesto, vue sa taille (elle est immense), le nom serait plus approprié. Mais nous connaissons tous les superstitions attachées aux changement de noms sur les bateaux, donc finalement, Ernestine restera Ernestine. J'attends l'arrivée du reste de l'équipage pour une cérémonie de baptème en bonne et due forme.


Par ailleurs, je voulais absolument voir de mes yeux ce supermarché dont tout le monde parle ici, le Grand Marché, côté hollandais. Alors j'ai pris le bus. Ici, les bus sont des minibus bourrés de "locaux", où l'on parle indifféremment anglais, français, créole. Le trajet coûte entre 1 ou 2 euros ou dollars... on ne s'embarrasse pas du taux de change. "Vous pouvez payer en partie en euros, en partie en dollars, no problem Maam".
Ils faut d'abord que je vous dise que j'adore les supermarchés. Parce que que s'il y a une chose qui importe dans notre vie quotidienne, c'est bien de savoir où s'approvisionner, non ?
Le Grand Marché est un immense magasin où l'on trouve les produits américains et français, mais les prix sont très élevés (affichés en dollars et ... en guilders - c'est à dire en florins...!).
Je suis quand même sortie de là avec trois sacs pleins d'articles que l'on ne trouve pas côté français (genre lait d'amande, épices indiennes, farines de riz et de lentilles, trucs et machins.).C'est vite lourd lorsqu'il faut tout porter. Au retour, dans le minibus bondé, avec mes sacs... je ne vous dis pas !
Résultat de la comparaison: à mon avis, il reste plus avantageux de faire l'avitaillement du côté français.

Pour les fruits et légumes, en parlant à droite et à gauche, de l'avis général il faut acheter les produits aux doudous dans la rue. Contrairement aux supermarchés qui vendent des carottes, des salades et des mangues provenant des Etats-Unis et réfrigérés, les doudous s'approvisionnent en Dominique, en République Dominicaine, ou sur l'île. Je préfère ! J'irai donc lundi matin rendre visite à celle qui se tient en face de Yamaha à Sandy Ground. Il y a aussi, paraît-il, une ferme bio tenue par des rastas à la sortie de Marigot. Si j'ai le temps, j'aimerais aussi y faire un tour.
Cela fait 3 semaines que je suis là et j'ai fait tellement de découvertes et de rencontres! J'adore le mélange entre les trois langues. Même les enfants, qui vont à l'école plublique française, parlent ce sabir coloré lorsque je les croise à la sortie des classes, à 15h30.

Ici comme en Europe, c'est Noël, ou presque. Le père Noël est passé hier au centre commercial Howell pour les petits. Il y a des fêtes à tous les coins de rue (des ventes de gâteaux, punchs divers et variés, jambon de Noël et son tourniquet, sorte de petit pain à la farine de cèpes et de froment). Et le soir, les tambours sont de sortie, mais je ne connais pas Marigot by night. Je ne me suis pas aventurée en ville à la nuit tombée. Il faudrait rester ici plus longtemps... mais dans deux ou trois jours, Sir Ernest va continuer sa route. Car demain, lundi, le reste de l'équipage arrive !
Et voici les messages que l'on rencontre, au détour des rues de St Martin:

Plutôt sympa, comme déclaration, non ? Oui je sais je sais, mais cela ne fait rien, c'est sympa quand même….







1 commentaire:

  1. Coucou, ce petit mot pour vous dire que j'aime beaucoup vous suivre dans votre périple. Quand je vous lis, je voyage aussi... Prenez soin de vous et bon vent ! Amitiés. Sylviane

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