dimanche 16 février 2014

Ecrire pour le blog

Il y a longtemps que je voulais vous le dire: ce n’est pas toujours très simple de vous poster des news sur le blog.
Imaginez un peu. Comme à Isabela, par exemple.

Cela commence sur le bateau. Car évidemment il faut avoir écrit un post, ou deux, ou trois. Et avant cela, il faut avoir chargé l’ordi — avec l’électricité fournie par les panneaux solaires, ce qui supose un temps ensoleillé. Lorsqu’il pleut, on oublie.

Pour vous poster les news, en général, nous avons besoin d’aller à terre, d’y trouver un bistrot  qui a du wifi et que la connexion fonctionne. A Santa Cruz, le courant a été coupé une matinée entière, donc ni wifi, ni lumière, ni machine à café, rien.

Aller à terre: Sir Ernest est sur son ancre au milieu d’un lagon d’eau turquoise, à environ 40 mètres d’un récif qui affleure à marée basse. Pour aller au débarcadère, seul endroit où nous pouvons laisser notre annexe, il nous faut environ 5 minutes de trajet.
Voyez-vous Sir Ernest au fond à droite ?
Ensuite, nous avons une petite marche à pied d’environ 20 minutes pour aller au village. L’ordinateur est dans le sac à dos, avec la bouteille d’eau de 2 litres, l’appareil photo, et tout le bazard que nous trimballons toujours avec nous. Sans oublier le parapluie providentiel, qui nous offre son ombre sous le soleil équatorial.
Après environ 5 mètres de marche, nous sommes dégoulinantes de transpiration... il paraît que la transpiration est une bonne chose. D’une part, cela prouve que nous sommes des mammifères (yeees!) et d’autre part, elle nous protège un peu du coup de chaleur. J’ai lu quelque part qu’il faut vraiment se faire du souci par grande chaleur et forte humidité lorsqu’on ne transpire plus (donc, re—yees!).
Arrivées en ville, nous commençons par faire les choses que nous avons prévues, comme explorer les quartiers périphériques ou faire des courses, puis, une fois bien assoiffées et affamées nous allons au bistrot.

Et là, il FAUT que l’internet fonctionne, sinon notre frustration atteint des sommets. 

Parfois il est siiiiiii lent, que c’est comme s’il n’y avait pas de connection. Et parfois, cela marche tellement bien que je peux télécharger des fichiers météo pour toute la zone des Galapagos à l’île de Pâques et au Chili (environ 3 méga et des poussières). Bon évidemment, il n’est pas question de télécharger des épisodes ! Nous avons tenté de télécharger quelques émissions de Guillaume Gallienne (“Ça peut pas faire de mal”, sur France Inter, on vous la recommande) et cela nous a pris plus d’une heure.
Il arrive cependant assez souvent que nous arrivions, après beaucoup de patience et un temps infini — durant lequel l’ordinateur se décharge inexorablement — à poster un texte. Pour les photos, il faut que la connexion soit de bonne qualité. Ce qui explique qu’il y a parfois des photos, et parfois pas.  Elles arrivent avec quelques jours de retard.
Aujourd’hui, c’est jour de chance. Il y a de la connection à bord du bateau, grâce à ma super antenne. Nos voisins de mouillage, les Canadiens de Tagish, m’ont donné ce matin l’adresse et le code d’un hôtel que nous pouvons capter à bord. C’est le luxe. Et en plus, il y a du soleil pour charger l’ordi ! 


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