Il y a longtemps que je voulais vous le
dire: ce n’est pas toujours très simple de vous poster des news sur le blog.
Imaginez un peu. Comme à Isabela, par
exemple.
Cela commence sur le bateau. Car évidemment
il faut avoir écrit un post, ou deux, ou trois. Et avant cela, il faut avoir
chargé l’ordi — avec l’électricité fournie par les panneaux solaires, ce qui
supose un temps ensoleillé. Lorsqu’il pleut, on oublie.
Pour vous poster les news, en général, nous
avons besoin d’aller à terre, d’y trouver un bistrot qui a du wifi et que la connexion fonctionne.
A Santa Cruz, le courant a été coupé une matinée entière, donc ni wifi, ni
lumière, ni machine à café, rien.
Aller à terre: Sir Ernest est sur son ancre
au milieu d’un lagon d’eau turquoise, à environ 40 mètres d’un récif qui
affleure à marée basse. Pour aller au débarcadère, seul endroit où nous pouvons
laisser notre annexe, il nous faut environ 5 minutes de trajet.
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Voyez-vous Sir Ernest au fond à droite ? |
Ensuite, nous avons une petite marche à
pied d’environ 20 minutes pour aller au village. L’ordinateur est dans le sac à
dos, avec la bouteille d’eau de 2 litres, l’appareil photo, et tout le bazard
que nous trimballons toujours avec nous. Sans oublier le parapluie
providentiel, qui nous offre son ombre sous le soleil équatorial.
Après environ 5 mètres de marche, nous
sommes dégoulinantes de transpiration... il paraît que la transpiration est une
bonne chose. D’une part, cela prouve que nous sommes des mammifères (yeees!) et d’autre part, elle nous
protège un peu du coup de chaleur. J’ai lu quelque part qu’il faut vraiment se
faire du souci par grande chaleur et forte humidité lorsqu’on ne transpire plus
(donc, re—yees!).
Arrivées en ville, nous commençons par
faire les choses que nous avons prévues, comme explorer les quartiers
périphériques ou faire des courses, puis, une fois bien assoiffées et affamées
nous allons au bistrot.
Et là, il FAUT que l’internet fonctionne,
sinon notre frustration atteint des sommets.
Parfois il est siiiiiii lent, que
c’est comme s’il n’y avait pas de connection. Et parfois, cela marche tellement
bien que je peux télécharger des fichiers météo pour toute la zone des
Galapagos à l’île de Pâques et au Chili (environ 3 méga et des poussières). Bon
évidemment, il n’est pas question de télécharger des épisodes ! Nous avons
tenté de télécharger quelques émissions de Guillaume Gallienne (“Ça peut pas faire de mal”, sur France
Inter, on vous la recommande) et cela nous a pris plus d’une heure.
Il arrive cependant assez souvent que nous
arrivions, après beaucoup de patience et un temps infini — durant lequel
l’ordinateur se décharge inexorablement — à poster un texte. Pour les photos,
il faut que la connexion soit de bonne qualité. Ce qui explique qu’il y a
parfois des photos, et parfois pas. Elles arrivent avec quelques jours de retard.
Aujourd’hui, c’est jour de chance. Il y a
de la connection à bord du bateau, grâce à ma super antenne. Nos voisins de
mouillage, les Canadiens de Tagish, m’ont donné ce matin l’adresse et le code d’un
hôtel que nous pouvons capter à bord. C’est le luxe. Et en plus, il y a du
soleil pour charger l’ordi !
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