Voici Isabela, la dernière île de notre
périple aux Galapagos, et la plus grande de l’archipel.
Irène, notre agente de Santa cruz nous avait dit:
Et il faut bien le reconnaître, après la
ville de Santa Cruz, Puerto Villamil — c’est ainsi que s’appelle le chef-lieu
d’Isabela — est un village. Routes de terre battue, un soleil écrasant (Mahaut
y a attrapé une insolation...), et peu d’habitants.
Mais en revanche, plein de
touristes ! J’ai bien l’impression que le ratio 4 touristes pour 1 habitant
s’applique parfaitement ici.
A peine l’ancre est-elle tombée dans une
eau turquoise qu’un water-taxi se précipite. A son bord, un drôle de vieux bonhomme
en chemise à fleurs et chapeau de paille et un officiel en uniforme.
— Que venez-vous faire à Isabela ? Du
tourisme ?
— Euh... oui... nous avons un autografo !
— Ah, et c’est qui votre représentant ?!
— Señor Soto.
Il se trouve que le type en chemise à
fleurs est justement ce Monsieur Soto, qui se fait appeler Jaycee, une
anglicisation de ses prénoms Juan Carlos... Il parle un anglais excellent, mais
ce premier échange n’est pas très amène.
Jaycee nous enjoint de gonfler l’annexe fissa fissa pour le rejoindre au quai
dans un quart d’heure, maximum 30 minutes.. Là-bas, il nous fait asseoir à
l’ombre sur un banc et nous avons droit à une conférence interminable dont il
ressort que:
tout ce dont nous avons besoin, il s’en
occupe: excursions à terre ou en mer, fruits frais du campo, eau de pluie désinfectée aux ultra-violets livrée par un
paysan autrichien de la zone agricole. Et aussi:
— If
you need a doctor, I can arrange that.
— Merci, mais nous n’avons pas besoin d’un
médecin, enfin... je touche du bois.
Jaycee a l’air un peu déçu.
Il nous quitte en nous recommandant de
rester branché sur la VHF. Qui va choisir justement ce moment pour refuser de
fonctionner. Cela tombe mal.
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