Histoire de ne pas (trop) abuser et de ne pas tenter le sort, j'ai décidé de ne pas partir un Premier avril mais d'attendre un jour de plus pour larguer les amarres.
Nous avons donc passé notre journée - oui, notre journée entière, à attendre les diverses autorités qui doivent nous donner le feu vert pour quitter le Chili.
On nous a dit: ils viendront a las doce - à midi. Soyez-là !
Sir Ernest ripoliné est donc fin prêt à accueillir tous ces Messieurs-Dames à l'heure dite.
Evidemment, personne ne montre le bout du nez.
A 14h 30, voici le Ministère de l'Agriculture. Monsieur très sympa, cherche à remplir son formulaire mais comme Sir Ernest a passé une année au Chili, il n'y a plus aucune denrée étrangère à bord. Il repart très vite. Sa collègue n'est même pas montée à bord, elle a vite déserté le ponton qui, en raison du ressac, est animé de mouvements un peu désagréables pour qui n'a pas l'habitude.
A 16h30, voici les Douanes. Qui repartent très vite, après avoir tamponné un papier qu'ils emmènent avec eux.
Il se fait tard, l'heure de l'apéro approche... je me doute que l''Immigration et la Armada ne viendront plus aujourd'hui.
Et moi qui comptais partir demain matin tôt, avant que la brise de mer, parfois féroce dans la baie, ne se lève...
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Le Club de Yates de Higuerillas |
Et Thibault prend l'avion jeudi soir pour Genève via Madrid. C'est à dire qu'il doit d'abord prendre un bus pour Viña del Mar, puis un minibus pour l'aéroport de Santiago. Bref, le périple habituel.
Keep you posted, comme on dit chez les polyglottes !
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